Lorsque les Alliés occidentaux ont brisé la résistance nazie sur le Rhin, la volonté de l’armée allemande de résister a finalement éclaté, du moins à l’Ouest. Bien que des groupes isolés continuent de se battre férocement, la plupart des troupes allemandes se rendent par dizaines, dépassant rapidement la capacité des Alliés à pouvoir les gérer. Pour assurer une incarcération rudimentaire, de vastes zones ont été clôturées et transformées en « camps » temporaires de prisonniers de guerre pouvant accueillir 50 000 personnes. Au total, 17 enclos temporaires ont été créés. L’un d’eux, surnommé « Golden Mile », se trouvait à Remagen.

Les conditions dans de tels enclos se sont rapidement détériorées. Les maladies s’y propageaient rapidement en raison du temps pluvieux, du manque de nourriture ou d’abris. L’hôpital de campagne américain a recruté du personnel médical militaire allemand, mais la vague de maladie était accablante. Lorsque l’enclos temporaire « Golden Mile » a été fermé en juin, plus de 1000 prisonniers sont morts. Aujourd’hui, une Chapelle de la Paix se trouve sur l’emplacement de l’ancien enclos de Remagen.