- Museum
- Britzer Straße 5, 12439 Berlin, Duitsland
- https://www.dz-ns-zwangsarbeit.de
- +493 063 902 880 schoeneweide@topographie.de
Le Centre de documentation des travaux forcés nazis de Berlin-Schöneweide a ouvert ses portes en 2006. Il est rattaché à la fondation Topography of Terror (Topographie de la terreur). Situé sur les lieux d’un ancien camp de travail forcé, il rend hommage aux 26 millions d’hommes et de femmes contraints à travailler pour l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale.
Le Centre de documentation des travaux forcés nazis de Schönenweide se trouve sur les lieux de l’ancien camp de travail forcé « GBI Camp 75/76 », le seul à être resté en grande partie intact. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, plus de 3 000 centres d’hébergement collectifs accueillaient des travailleurs forcés dans toute la ville de Berlin. Le camp de Schönenweide, construit dans un quartier résidentiel à la fin de l’année 1943, abritait ainsi plus de 400 travailleurs forcés italiens, dont des prisonniers militaires et des civils en provenance de différents pays. Lors des derniers mois de la guerre, en 1945, deux baraques servaient également à accueillir des prisonnières du camp de concentration de Sachsenhausen contraintes de travailler à l’usine de batterie de Pertrix.
Ce camp sera libéré par l’armée soviétique les 23 et 24 avril 1945. L’Armée rouge transforme alors une partie des baraques en entrepôts de papier pour l’administration militaire soviétique jusqu’en septembre 1945. L’Institut de vaccination de la RDA prendra plus tard possession des six baraques qui appartiennent aujourd’hui au Centre de documentation, tandis que les autres baraques sont utilisées à des fins privées.
Le Centre de documentation des travaux forcés nazis a ouvert ses portes en 2006 sur les lieux mêmes de l’ancien camp. Il est désormais classé monument historique protégé. L’exposition permanente a pour thème l’histoire et l’importance des travaux forcés en Allemagne nazie. Elle permet aux visiteurs de découvrir la vie quotidienne au camp d’hommes, de femmes et d’enfants envoyés de force au service du travail obligatoire en Allemagne. Elle montre à quel point la vie des travailleurs forcés était conditionnée par la hiérarchie raciste du régime nazi.