- Point of Interest
- 10 Rue Eisenhower, 50480 Sainte-Mère-Église, France
Peu après minuit le 6 juin 1944, le Jour J débuta avec l’atterrissage des troupes aéroportées américaines et britanniques sur le sol français. Deux divisions aéroportées américaines reçurent la mission d’établir une tête de pont dans le secteur de Sainte-Mère-Église afin de sécuriser le débarquement de l’infanterie américaine sur Utah Beach.
Peu après minuit le 6 juin 1944, le Jour J débuta avec l’atterrissage des troupes aéroportées américaines et britanniques sur le sol français. Les 82e et 101e divisions aéroportées américaines reçurent la mission d’établir une tête de pont sur le flanc ouest de l’assaut des Alliés. 13 348 parachutistes furent largués de 821 avions Douglas C-47, tandis que 4 400 soldats furent transportés en planeurs. Leur mission consistait à sécuriser le débarquement des troupes d’infanterie américaines sur Utah Beach et de les aider à s’emparer de Cherbourg le plus vite possible.
Pour commencer, la 82e division, sous le commandement du général Matthew B. Ridgway, devait s’emparer de Sainte-Mère-Église, un village situé sur la route principale reliant Caen à Cherbourg et menacé d’une contre-attaque allemande. Les parachutistes firent également exploser un certain nombre de ponts pour freiner les renforts allemands en provenance du sud et établir des têtes de pont stratégiques pour des opérations militaires ultérieures.
La 101e division aéroportée sous le commandement du général Maxwell D. Taylor devait sécuriser la sortie des plages du débarquement. Les unités de cette division entreprirent également des raids contre les défenses intérieures telles que la batterie de canons allemande située à Saint-Martin-de-Varreville et un certain nombre de ponts sur la route de Carentan.
Les éclaireurs balisèrent six zones de parachutage à l’aide de phares et de lumières pour les aéronefs de transport et les planeurs qui approchaient de la côte française. Cette méthode ne fut efficace que sur l’une des zones : la plupart des parachutistes atterrirent hors des zones balisées. Les différentes unités ne parvenant pas à se rassembler, une certaine confusion régna. Néanmoins, les deux divisions aéroportées américaines parvinrent à accomplir la plupart de leurs missions. Plus important encore, Sainte-Mère-Église fut libérée aux premières heures du 6 juin. Dans l’après-midi, les Allemands lancèrent une contre-attaque, mais les troupes aéroportées légèrement armées parvinrent à résister jusqu’à l’arrivée, le lendemain, de chars de renfort en provenance de la plage voisine, Utah Beach.